Pourquoi le déplacement vélo lycée et collège n’a pas la cote chez les ados ?
- Aldobruno
- 4 déc. 2022
- 2 min de lecture
Extraits d'un article de Citycle Publié par Elisa Louet, le 18 novembre 2022 :
"Pour un déplacement au lycée ou au collège, le vélo n’est pas une solution privilégiée par les jeunes étudiants. Manque de sécurité routière, difficulté de stationnement, pas ou peu de connaissance mécanique, peu d’encouragement, les raisons sont nombreuses.
Pourtant, la mobilité à vélo entraîne une augmentation de la confiance en soi et une meilleure autonomie. Cela permet aussi de créer une bonne habitude que ces jeunes adultes en devenir insèreront dans leur quotidien. [-]Aller au lycée ou au collège à vélo ne séduit pas les jeunes étudiants. Ces étudiants représentent 8,5 % de la population française. Une part assez importante des usagers de la route, qui sont aussi les adultes de demain.
Pour rappel, en France, la part modale d’utilisation du vélo est seulement de 3 %. Encourager et accompagner ce mode de déplacement, c’est créer une bonne habitude pour 5,7 millions d’élèves du second degré. Respect de l’environnement, autonomie et sport santé, sont autant de bienfaits du vélo. [-]
Les jeunes ne roulent pas, car ils ne le peuvent pas
Tout déplacement à vélo au collège ou au lycée implique de devenir un usager actif de la route. Et, pour que ces déplacements soient réalisés en toute sécurité, des infrastructures et des services sont indispensables. Aujourd’hui, ils ne sont pas suffisamment nombreux.
Le manque d’infrastructure, premier frein au déplacement vélo vers le lycée ou le collège: L’étude sur la mobilité à vélo des collégiens et des lycéens, réalisée par l’ADEME à la rentrée 2022, montre plusieurs éléments.

Dans un premier temps, l’étude démontre que le principal obstacle quant à un déplacement vélo vers le collège est le manque d’infrastructures.
En effet, les établissements sont difficilement accessibles à vélo, et ce, pour différentes raisons. Tout d’abord, la distance séparant le domicile de l’étudiant à son lieu d’étude. Ensuite, l’insuffisance de pistes cyclables. Des pistes absentes, non continues ou dangereuses ne permettent pas un déplacement sécurisé. Et, l’amélioration du réseau cyclable se fait par petites étapes.
Sur ce point, on note que la notion de danger est un frein bloquant pour les parents. En effet, pour les parents des plus jeunes étudiants, laisser son enfant âgé de 12 à 15 ans au cœur d’un trafic routier dangereux est inconcevable."
Comments