Les terribles inondations de Valence illustrent à quel point l’urbanisation, la bétonisation des espaces et l’artificialisation des sols rendent nos villes vulnérables. Alors que les risques d’événements climatiques extrêmes augmentent sous l’effet du changement climatique, l’adaptation de nos villes est plus que jamais une urgence. Les voitures entassées dans les rues par ces inondations devraient interpeller nos élus sur l'urgence des mesures pour réduire la place des véhicules motorisés dans la ville ! Comment ?
Revégétaliser est un bon début que le maire de Miramas a engagé. Mais avec l'urbanisation des zones naturelles qu'il permet depuis quelques années, il annule le bénéfice de cette végétalisation ! Même si l'absence de rivière sur Miramas limite la probabilité d'une inondation similaire à ce que vivent les espagnols, les mesures de sécurité pour les habitants tardent !
La création de parkings voitures en périphérie immédiate du centre ancien, le respect des règles d'urbanisme sur le stationnement dans les garages privés plutôt que dans les rues, et la priorité aux déplacements actifs sur les motorisés sont devenus plus impérieux que jamais !
Il existe 11 723 logements sur la commune de Miramas, dont 47% de maisons individuelles (soit 5500) et 6% de logements vacants ( 756) majoritairement dans le centre ville ! Délivrer des permis de construire pour des immeubles neufs qui suppriment des villas avec jardin ou des espaces naturelles et/ou agricoles, (au sens biologique), alors que près de 800 logements sont vacants dans le centre, n'est pas une priorité justifiée ! (source:https://ville-data.com/logement/Miramas-13-13063)
C'est même en complète opposition avec les questions liées à l’adaptation au changement climatique et à la lutte contre l’artificialisation des sols. L'exemple malheureux du choix des terres agricoles pour installer le Village des Marques est bien la preuve que les discours sont en contradiction avec les actes à Miramas ! En cela notre maire imite le gouvernement qui vient d’annoncer sa volonté de remettre en cause l’objectif de Zéro Artificialisation des Sols (ZAN) pour 2050 ! Cette remise en cause est très problématique car nous avons déjà des surfaces imperméabilisées qu’on pourrait densifier, au lieu de vouloir continuer a en artificialiser de nouvelles,
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